Sur les pas des huguenots
Du 8 au 15 juillet, un groupe de cinq marcheurs, dont trois du consistoire, ont parcouru une partie du GR965, celui de l’exil des huguenots lors de la persécution. Une rando sportive et spirituelle.
Après 6 heures de route sous une chaleur étouffante, l’équipée périgourdine a rejoint les deux autres membres du groupe : une de Roubaix et une de Chambéry. Nous avons passé la soirée avec une dizaine de personnes de la communauté de Grenoble, dont trois nous ont accompagnés sur la première étape, entre Grenoble et Biviers. Au petit matin, après un petit déj copieux offerts par nos hôtes, nous avons pris le départ pour Biviers, à côté du centre catholique Saint-Hugues. Une étape de mise en jambes mais difficile avec la chaleur. Deuxième jour, direction le plateau des petites roches, au pied de la Dent de crolles. Magnifique étape mais, là encore, très rude à cause de la chaleur. Le gîte communal a été le bienvenu et la rencontre avec notre hôtesse haute en couleur inoubliable ! Le Col de Marcieu était l’objectif de notre troisième jour de randonnée. L’étape la plus difficile avec 1500 mètres de dénivelés. Le plat chaud, bourguignon végétarien avec sa purée maison, fut plus qu’apprécié (tout le monde attend avec impatience la recette promise). La nuit dans ce chalet de bois fut compliquée tant la chaleur humide était présente. Les trois autres étapes, plus courtes, ont permis aux organismes de se reposer et de retrouver des forces. La quatrième étape, presque toute en descente, a permis à deux membres du groupe de se baigner sous une cascade. La cinquième a permis d’acheter du vin d’Apremont et la sixième nous a donné l’occasion de nous balader dans Chambéry, de faire quelques courses et de visiter le musée de la ville. Le soir du septième jour, nous avons été hébergés par Nicole, une des randonneuses et avons mangé avec le président de la communauté, Philippe Dubled et son épouse, Colette. De très bons souvenirs de ces rencontres et de ces partages.
Au final, une véritable aventure où chacun a été confronté à ses limites et a pu découvrir la force d’être « rejoint », comme les pèlerins d’Emmaüs. Un groupe qui aura beaucoup appris sur lui-même, sur les autres et sur Dieu.
Christophe Jacon
